Un fier nymphéa à son étang
Se moquait d'une feuille-morte
Tombée là d'un coup de vent
Que la fin d'automne apporte
Il ne savait pas le beau précieux
Qu'il n'était là que peu de temps
Une semaine ou deux au mieux
Pour attirer le regard des gens
La feuille certaine de son avenir
Qu'une vaguelette la jette à l'eau
Qu'au fond elle s'en irait pourrir
Pour nourrir les nymphéas bientôt
Moralité: Ce qui est mort est encore vivant !