Éperdument perdu...
Les papillons, trop longtemps retenus, s'envolent.
Quittent mes tripes, mon corps,
je les suis du regard... ils virevoltent juste au-dessus de moi,
puis m'entraînent avec eux...
Je quitte cette carcasse maintenant trop lourde,
je prends mon envol, je suis papillon...
Non!... mieux, je suis le vol du papillon, son souffle... à peine perceptible.
Je ne pèse plus rien, même pas mes maux!